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Adieu les mini-flacons ! La règle des 100 ml pourrait disparaître dans les avions

information fournie par Boursorama avec LabSense 12/12/2025 à 08:30
La règle des 100 ml de liquide autorisés dans les cabines pourrait bientôt devenir un vieux souvenir, avec l'avènement des nouveaux scanners de contrôle. Mis en place au Royaume-Uni, en Italie et en France, ces outils plus performants permettront peu à peu aux voyageurs d'alléger cette contrainte matérielle.

Adieu les mini-flacons ! La règle des 100 ml pourrait disparaître dans les avions / iStock.com - Chalabala

Adieu les mini-flacons ! La règle des 100 ml pourrait disparaître dans les avions / iStock.com - Chalabala

Des scanners de nouvelle génération

Bonne nouvelle pour les adeptes du transport aérien, confrontés depuis 20 ans au casse-tête de la limitation à 100 ml des liquides autorisés en cabine… Les nouvelles technologies vont en effet assouplir cette règle imposée en 2006 par l'Union européenne suite à une vague d'alertes terroristes à l'explosif liquide. Des scanners performants sont désormais capables de repérer les substances dangereuses destinées à fabriquer des explosifs. Le Royaume-Uni a été le premier pays à modifier la réglementation avec la mise en place, en mars 2023, de la technologie dite "CT" (tomographie assistée par ordinateur). Aujourd'hui, ce système est opérationnel dans plusieurs aéroports britanniques. L'Italie lui a emboîté le pas en équipant cinq de ses aéroports d'une cinquantaine d'appareils : Rome-Fiumicino, Milan-Linate, Milan-Malpensa, Turin et Bologne. Le principe est simple : l'opérateur peut vérifier le bagage à travers un écran conçu pour détecter les liquides délétères par le biais de couleurs et d'alertes spécifiques. Cette capacité à explorer les bagages sans avoir besoin de sortir les liquides permettra d'autoriser une contenance de 2 litres au lieu des 100 ml en vigueur. Si le gain en fluidité et en sécurité pour les passagers est indéniable, l'inconvénient de ce nouveau matériel reste le coût : ces équipements de dernière génération coûtent 7 à 8 fois plus cher que les scanners classiques. Ils seront financés partiellement par les taxes aéroportuaires, susceptibles d'augmenter "de quelques centimes", selon le directeur général de l'aviation de l'aéroport de Rome.

Des scanners pas encore opérationnels en France

La mise en œuvre de ces nouveaux moyens reste pour l'instant limitée. Elle ne concerne pas toutes les correspondances internationales et ne s'applique que pour les vols au départ des aéroports équipés. Cette règle est cependant à nuancer car, même dans certains aéroports dotés du nouveau système (tels que Rome-Fiumicino), la limite des 100 ml continuera à s'appliquer pour certains vols. Ce sera le cas notamment pour les liaisons directes vers les États-Unis ou Israël, les postes de contrôle sur ces destinations n'étant pas encore équipés du nouveau matériel. Pendant l'étape de transition, il ne sera donc pas facile se repérer entre l'ancienne et la nouvelle procédure. Le Royaume-Uni et l'Italie sont assez avancés dans le nouveau processus, mais la France a un temps de retard. Plusieurs grands aéroports français en sont équipés, dont Orly et Paris-Charles de Gaulle qui disposent d'une dizaine de scanners, nombre insuffisant pour rendre opérationnel l'ensemble d'un terminal. En plus de ces moyens limités, le feu vert des autorités pour supprimer la limite des 100 ml reste en attente des tests et validations réglementaires. Les équipements sont donc pour l'instant inactifs. Dans deux ans, ces deux aéroports phares devraient être dotés d'une quarantaine de scanners supplémentaires. Tous les aéroports européens devraient être équipés d'ici cinq ans, les passagers devront donc patienter pour voir le système se généraliser.

1 commentaire

  • 11:09

    > Cette règle est cependant à nuancer car, même dans certains aéroports dotés du nouveau système, la limite des 100 ml continuera à s'appliquer pour certains vols.

    Superbe, quel progrès, ça va être encore fantastique à comprendre et gérer pour les voyageurs.
    Vivement que les diverses institutions, hauts conseils, cours de règlementations, commissions, parlements des différents pays poursuivent leurs réunions et débats sur ce sujet clé pour les populations.


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